Tu viens cogner

Tu viens cogner à la porte de mon coeur
Te déchaîner de tes poings et de tes pleurs
Tu veux ouvrir la porte de ta prison
Tu veux crier tes douleurs, y mettre un nom
Tu frappes en moi, tu trépignes et t'impatientes
Et moi je sens monter une douleur brûlante
Tu veux parler, raconter ton monde bafoué
Tu veux hurler, affirmer qu'on t'a brisée
Tu cognes si fort à ma porte
Pour me dire que t'es pas morte
Mais que tu es à l'agonie
Et que je pourrais sauver ta vie
Pour ça je dois ouvrir ta prison
Je dois crier tes douleurs , y mettre un nom
Il faudra t'écouter parler et redire ton âme blessée
La force de ta souffrance brise ma porte
Je te vois pâle fantôme mais pas morte
Il va falloir qu'on parle toi et moi
Pour allumer à nouveau ton feu de joie
Longtemps tu forceras la porte de mon coeur
Il te faudra du temps, car tu sais moi j'ai peur
Mais je t'entends fillette briser ce lourd secret
Et me dire tout bas "viens donc me sauver".

(27/01/2004)

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